Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte des légendes de la FORÊT DE MOULIÈRE.
Cette forêt qui mesure plus de 4200 hectares et appartient à un massif forestier de près de 7000 hectares a abrité au fil des siècles des druides au temps des Celtes, des bûcherons, des charbonniers mais a accueilli aussi des carriers qui arrachaient au sol des pierres meulières utilisées dans les moulins, des porchers qui conduisaient les porcs à la glandée, des sorcières mises au ban de la société et toutes sortes de malandrins.
Mais la FORÊT DE MOULIÈRE est aussi une terre de légendes.
Le gouffre du Grand Soubis est ainsi réputé être l’antre du cheval Malet, un étalon de fort mauvaise réputation puisque de nuit, il entraîne les voyageurs égarés à sa suite vers ce puits naturel profond d’une vingtaine de mètres.
Plus loin, le Trou qui buffe ou trou souffleur inquiète les promeneurs par son appel d’air violent, principalement en été car ce phénomène naturel — un courant d’air de plus de 50 km/h) — est dû à la différence entre l’air chaud ambiant et la froideur de cet antre.
Inutile de chercher la seconde cloche de l’église de Bignoux, le Diable l’a emportée un jour qu’un charretier la ramenait par la forêt.
Enfin, au cœur de la forêt, se trouve la TOMBE À L’ENFANT, souvenir pour certains de pratiques sacrificielles druidiques ou d’une chasse seigneuriale où les chiens d’un seigneur local ont déchiqueté au 18e siècle un jeune berger. Laissé pour mort, soigné en vain ou achevé par le seigneur impuissant à le guérir, le jeune berger aurait été enterré ici et cette pierre serait sa pierre tombale. En ce 18e siècle et au siècle suivant, la TOMBE À L’ENFANT est l’objet d’un pèlerinage et des croix gravées sur la tombe sont autant de témoignage de cette croyance populaire.
Un village fantôme et un trésor caché à la CROIX GÉNÉRAUX complètent les légendes associées à la FORÊT DE MOULIÈRE.
Belle découverte de ce lieu où tout est possible même l’incroyable !