Bonjour, aujourd’hui je vous emmène à Poitiers, très précisément, rue Bourcani, ruelle située entre les rues Carnot et Magenta, se trouvent les restes voûtés d’un vomitorium, une des portes d’entrée ou de sortie de l’antique amphithéâtre romain construit au 1er siècle après J.-C.

Destinées à accueillir des combats d’animaux ou de gladiateurs, ces arènes furent parmi les plus anciennes du monde romain– avant celles de Nîmes et même avant le Colisée de Rome – et parmi les plus grandes de la Gaule antique. Elles étaient en effet plus vastes que celles de Saintes ou de Bordeaux et pouvaient accueillir jusqu’à 34000 ou 35000 spectateurs.


La chute de l’empire romain entraîne leur abandon et l’aréna accueille désormais des jardins tandis que, peu à peu, les blocs de pierre servent à fabriquer de la chaux ou sont utilisés pour élever de nouvelles constructions dans le faubourg Saint-Hilaire ou dans la ville médiévale.

Un abbé de Nouaillé y fait même édifier un hôtel particulier : l’hôtel d’Évreux aujourd’hui disparu lui aussi.


Le coup de grâce survient en 1857-1858 lorsque les édiles de la ville de Poitiers décident d’édifier un nouveau quartier, le quartier Magenta et ses halles de type « Baltard ».

Les arènes, joyaux de Poitiers la romaine, disparaissent alors du paysage poitevin.

Et pour déjeuner, tout près, le Restaurant Mama Mia : pizzéria faites maisons, cuisine italienne, salades. Super accueil. Délicieux.

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